16 juin 2015

Communiqué de presse : Le rapport des suivis du Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa est maintenant disponible

Paul Journaliste de Michel Rabagliati (Le Devoir).
Ottawa (Ontario), le 16 juin 2015 – Le conseil d’administration de l’ACFO Ottawa est heureux d’annoncer que le rapport sur les suivis du Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa est maintenant disponible pour consultation publique. Le rapport fait état de l’évolution des travaux menés au cours des deux dernières années et énumère les souhaits formulés pour la suite des choses.

« La communauté avait souhaité que l’ACFO Ottawa s’occupe de faire évoluer les priorités fixées dans le cadre du Sommet des États généraux, fait remarquer le président de l’ACFO Ottawa, Alexandre Mattard-Michaud. C’est dans cet esprit que cinq comités de citoyens avaient été créés en février 2013. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous récoltons le fruit de leur travail ».

Rappelons que les grandes orientations des cinq comités avaient été fixées par la communauté au Sommet de novembre 2012. Les membres de ces comités avaient alors comme tâche de faire un tri dans les informations cumulées afin de fournir des pistes d’actions au conseil d’administration de l’ACFO Ottawa. D’ailleurs, ces pistes seront intégrées à son plan stratégique.

« Le conseil d’administration et la direction générale ont déjà entamé des démarches pour que les souhaits de la communauté se concrétisent, affirme Alexandre Mattard-Michaud. D’ailleurs, quelques vœux qui nous ont été formulés sont présentement en marche ».

Il est possible de lire le rapport dans sa version intégrale au www.jereveottawa.ca/rapport-suivis. Il est également possible de lire le rapport dans sa version abrégée au www.jereveottawa.ca/rapport-suivis-resume.

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Renseignements :

Alexandre Mattard-Michaud
Président (ACFO Ottawa)
Courriel : alexmmichaud@gmail.com

Luc Léger
Coordonateur (États généraux de la francophonie d'Ottawa)
Courriel : info@egeneraux.ca

4 novembre 2014

Mobilisation autour de la question du bilinguisme : plaintes à la Direction des services en français de la Ville d'Ottawa

Madame, Monsieur,

Comme vous le savez sûrement, le Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa a eu lieu en novembre 2012. Dans le cadre de cette activité, la communauté francophone avait été invitée à fixer ses priorités pour les prochaines années. Après deux journées d’ateliers et de délibérations, les participant(e)s ont désigné le bilinguisme comme étant la première priorité.

Le bilinguisme tel que revendiqué au Sommet possède plusieurs facettes. Les participant(e)s ont indiqué que les actions suivantes étaient importantes :

  • faire d'Ottawa une ville officiellement bilingue, 
  • faire de la ville d'Ottawa un exemple de bilinguisme (notamment par son offre de services, par la qualité de ses traductions, par sa politique d'affichage, par sa toponymie et par sa politique d'embauche), 
  • reconnaître la valeur ajoutée que représente le bilinguisme pour la ville d'Ottawa, Capitale du Canada, pays officiellement bilingue, et, 
  • sensibiliser les commerces de la ville d'Ottawa à l'importance du français dans la région et de la valeur ajoutée du français (notamment par l'offre active de services et par l'affichage). 

L’importance qu’accorde la communauté francophone d’Ottawa au bilinguisme est indéniable. Cependant, les membres du Comité sur le bilinguisme issu des États généraux de la francophonie d’Ottawa constatent que plusieurs francophones n’utilisent pas les outils à leur disposition pour informer la Ville d’Ottawa que leurs droits ont été lésés lorsqu’ils ont fait appel à un service de celle-ci. Pourtant, force est de constater qu’il existe encore plusieurs failles dans la mise en application de la Politique de bilinguisme de la Ville d’Ottawa. Les exemples sont nombreux et sont à plusieurs niveaux : notamment l’offre de services, l’affichage, la disponibilité des documents officiels et l’offre d’interprétation simultanée.

Plusieurs raisons peuvent expliquer le nombre relativement petit de plaintes enregistrées annuellement. Le Comité sur le bilinguisme constate que certaines personnes ont l’impression que la Ville d’Ottawa n’écoute pas les revendications de la population francophone et, par conséquent, renoncent à formuler des plaintes. D’autres personnes, toutefois, vont faire des plaintes à des fonctionnaires de la Ville qui n’ont pas de réel pouvoir quand vient de temps d’appliquer la politique actuelle et qui, par le fait même, ne transmettent pas les préoccupations de la communauté francophone à la Direction des services en français. Finalement, d’autres personnes ne savent tout simplement pas comment formuler une plainte en bonne et due forme par manque d’information.

Malheureusement, si les responsables de la Direction des services en français de la Ville d’Ottawa ne sont pas au courant des préoccupations de la communauté francophone, ils peuvent difficilement cibler les situations problématiques. Dans cet esprit, le Comité sur le bilinguisme vous invite à formuler des plaintes officielles chaque fois que vous sentez que vos droits n’ont pas été respectés quand vous avez affaire aux services de la Ville d’Ottawa (vous trouverez, ci-dessous, quelques exemples de plaintes recevables). Le formulaire de plainte est facile d’accès et ne prend pas beaucoup de temps à remplir. Il est possible de l’accéder à l’adresse suivante : http://ottawa.ca/fr/hotel-de-ville/services-en-francais/direction-des-services-en-francais/plaintes-sur-les-services-en. Sinon, il est également possible de formuler des plaintes par courriel en écrivant au dsf-flsd@ottawa.ca.

Dans une ville qui compte plus de 141 000 francophones, soit près de 18% de la population, et 324 690 personnes s’identifiant comme étant bilingues, la question du bilinguisme mérite l’attention de nos élu(e)s. En formulant des plaintes à la Direction des services en français de la Ville d’Ottawa, la communauté francophone s’assure que ses préoccupations seront entendues et que les situations problématiques seront corrigées.

En espérant que vous serez nombreux à répondre à l’appel du Comité sur le bilinguisme, nous vous prions d’agréer nos salutations les plus distinguées.

Comité sur le bilinguisme
États généraux de la francophonie d’Ottawa
Téléphone : 613-744-8982
Courriel : info@egeneraux.ca

Communiqué de presse : Une nouvelle initiative du Comité sur le bilinguisme issu des États généraux de la francophonie d’Ottawa

Paul Journaliste de Michel Rabagliati (Le Devoir).
Ottawa (Ontario), le 4 novembre 2014 – C’est avec grand plaisir que les membres du Comité sur le bilinguisme issu des États généraux de la francophonie d’Ottawa lancent, aujourd’hui, une nouvelle initiative de sensibilisation et d’information. Après avoir invité la population à rédiger des lettres d’opinion favorables au bilinguisme dans les principaux journaux de la région au cours de la dernière campagne électorale municipale, ils invitent maintenant les francophones à formuler des plaintes officielles quand ils sentent que leurs droits ont été brimés par un service quelconque de la Ville d’Ottawa.

«Le Comité sur le bilinguisme veut rappeler à la population que la Direction des services en français de la Ville d’Ottawa a, depuis plusieurs années déjà, un système de plaintes très efficace qui permet aux divers services de la municipalité d’améliorer leur offre de service en français et en anglais» explique le coordonnateur des États généraux de la francophonie d’Ottawa, Luc Léger. «Plusieurs hésitent à faire des plaintes. Certaines personnes ont l’impression qu’on ne les écoute pas et d’autres ne savent tout simplement pas comment formuler une plainte en bonne et due forme. Nous voulons renverser cette tendance. Nous voulons également rappeler aux nouveaux élu(e)s que la communauté francophone tient au bilinguisme».

Pour de plus amples renseignements, il est possible de consulter la page de l’initiative au www.jereveottawa.ca/plainte .  Il est également possible de faire la lecture du rapport final du Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa au www.jereveottawa.ca/rapport-sommet .

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Renseignements :
Luc Léger
Coordonnateur (États généraux de la francophonie d'Ottawa)
Courriel : info@egeneraux.ca

14 octobre 2014

Résultats du questionnaire envoyé aux candidat(e)s dans le cadre des élections municipales 2014

C’est avec grand plaisir que les membres du Comité sur la représentation issu des États généraux de la francophonie d’Ottawa vous invite à consulter les résultats du questionnaire qu’ils avaient lancé à la fin du mois de juillet. Il est important de noter que ce questionnaire cherchait à faire deux choses. D'abord, il cherchait à obtenir le pouls des candidat(e)s aux élections municipales au sujet des enjeux qui touchent spécifiquement les francophones d'Ottawa. Ensuite, il cherchait à informer ces candidat(e)s des souhaits formulés par la communauté francophone dans le cadre du Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa qui avait eu lieu en novembre 2012. 

L’ensemble des résultats du sondage est disponible ci-dessous. Il est également toujours possible de consulter le rapport final du Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa au www.jereveottawa.ca/rapport-sommet.

Méthodologie utilisée :
Le Comité sur la représentation a envoyé un sondage électronique sécurisé à l'ensemble des candidat(e)s aux postes de conseiller/conseillère et de maire/mairesse dans le cadre des élections municipales de 2014. Le sondage a été envoyé par courriel à trois occasions grâce à la liste officielle de candidat(e)s qui était disponible dans le site Internet de la Ville d'Ottawa (http://ottawa.ca/fr/hotel-de-ville/votre-administration-municipale/personnes-qui-se-sont-declarees-candidates-aux). Le premier envoi date du 31 juillet 2014, le deuxième du 25 août 2014 (à partir de la mise à jour) et le dernier en date du 16 septembre (à partir de la toute dernière mise à jour). Le sondage a été clôturé le 11 octobre 2014. En tout, 128 candidat(e)s ont reçu le sondage par courriel. Il est à noter que 4 candidat(e)s n'ont pas de coordonnées dans le site Internet de la Ville d'Ottawa et qu'il a été impossible de leur acheminer une copie du sondage.

Information générale sur les participant(e)s :
En tout, le Comité sur la représentation a reçu 58 réponses à son sondage. Sur 58 réponses, 53 ont été retenues et compilées, tandis que 5 ont été invalidées en raison d'un manque important d'information (dont le nom, le prénom et le quartier). L'identité des participant(e)s ne sera pas dévoilée. Le taux de participation est d'environ 47% ce qui donne une image assez représentative de la réalité sur le terrain.

Quartier des répondant(e)s :
  • Poste de maire : 5 réponses.
  • Quartier 1 Orléans : 3 réponses.
  • Quartier 2 Innes : 5 réponses.
  • Quartier 3 Barrhaven : aucune réponse.
  • Quartier 4 Kanata-Nord : 1 réponse.
  • Quartier 5 West Carleton-March : 1 réponse.
  • Quartier 6 Stittsville : aucune réponse.
  • Quartier 7 Baie : 1 réponse.
  • Quartier 8 Collège : 2 réponses.
  • Quartier 9 Knoxdale-Merivale : aucune réponse.
  • Quartier 10 Gloucester-Southgate : 1 réponse.
  • Quartier 11 Beacon Hill-Cyrville : 1 réponse.
  • Quartier 12 Rideau-Vanier : 5 réponses.
  • Quartier 13 Rideau-Rockcliffe : 3 réponses.
  • Quartier 14 Somerset : 7 réponses.
  • Quartier 15 Kitchissippi : 2 réponses.
  • Quartier 16 Rivière : 3 réponses.
  • Quartier 17 Capitale : 2 réponses.
  • Quartier 18 Alta Vista : 2 réponses.
  • Quartier 19 Cumberland : 4 réponses.
  • Quartier 20 Osgoode : 2 réponses.
  • Quartier 21 Rideau-Goulbourn : 1 réponse.
  • Quartier 22 Gloucester-Nepean-Sud : 1 réponse.
  • Quartier 23 Kanata-Sud : 1 réponse.
Langues parlées par les répondant(e)s :
  • Français : 60% des répondant(e)s.
  • Anglais : 90% des répondant(e)s.
  • Autre langue : 17% des répondant(e)s.

Résultats :

Selon vous, quelle place la francophonie devrait-elle occuper à Ottawa?


Répartition des résultats.
  • Une plus large place : 60% des réponses.
  • La même place qu'elle occupe présentement : 25% des réponses.
  • Une plus petite place : 0% des réponses.
  • Sans opinion : 15% des réponses.

Selon vous, la Ville d'Ottawa, en tant que capitale nationale du Canada, devrait-elle être officiellement bilingue?


Répartition des résultats.
  • Oui : 62% des réponses.
  • Non : 21% des réponses.
  • Sans opinion : 17% des réponses.

Vous êtes d'accord avec quelles priorités (autre que le bilinguisme)?
  • La pratique de traduction simultanée lors des réunions du conseil municipal et des audiences publiques de la Ville s’est beaucoup améliorée ces dernières années. Cependant, la traduction est souvent uniquement faite du français à l’anglais et non vice versa. Cela pose un problème pour les personnes qui ont une meilleure compréhension du français que de l’anglais. C’est aussi une opportunité manquée pour améliorer les compétences linguistiques d’un nombre croissant de personnes bilingues. 78% des répondant(e)s ont dit qu'il s'agissait d'une priorité.
  • Selon la politique de bilinguisme de la Ville, toute documentation municipale doit être fournie dans les deux langues. Malheureusement, les documents ne sont pas toujours imprimés en français ce qui veut dire que plusieurs citoyens doivent se contenter de la version anglaise alors qu’ils auraient peut-être préféré la version française. 80% des répondant(e)s ont dit qu'il s'agissait d'une priorité.
  • Les citoyens aussi bien que les gens qui sont de passage éprouvent des difficultés à identifier où il leur est possible d’obtenir un service en français. Pourtant, le bilinguisme est l’un des atouts de la ville d’Ottawa, de nombreux employés et employeurs sont bilingues ! Ainsi, les transactions se font majoritairement en anglais. Ce sont autant d’occasions manquées pour plusieurs personnes de s’exprimer dans la langue de leur choix. 88% des répondant(e)s ont dit qu'il s'agissait d'une priorité.
  • Les services publics offerts par la Ville doivent absolument être disponibles dans les deux langues officielles. Il semble exister un manque au niveau de certains postes clés comme les commis aux comptoirs d’information, les moniteurs de camps ou d’activités sportives, les sauveteurs, et plusieurs autres. Il serait plus facile de s’exprimer en français si les employés portaient un indicateur des langues dans lesquelles ils peuvent offrir un service. 65% des répondant(e)s ont dit qu'il s'agissait d'une priorité.
  • Lors de l’achat d’une propriété, les taxes scolaires des citoyens d’Ottawa vont automatiquement aux conseils scolaires publics de langue anglaise. Au lieu de se voir offrir activement, d’entrée de jeu, le choix du conseil scolaire préféré, les citoyens doivent faire eux même la demande afin d’obtenir un changement vers les conseils scolaires francophones. D’autre part, les nombreux locataires d’appartements n’ont pas la chance de contribuer aux conseils scolaires de leur choix car la décision revient aux propriétaires. Cela se fait au détriment des quatre conseils scolaires : francophone public et catholique / anglophone public et catholique. 80% des répondant(e)s ont dit qu'il s'agissait d'une priorité.

Voulez-vous nous faire part de vos commentaires?
  • «Il est très important que nous construisons une forte communauté bilingue dans laquelle les services sont offerts dans les deux langues officielles sans qu’il soit nécessaire de se poser la question constamment».
  • «Ottawa étant la capital nationale du pays, la place du français devrait être équivalente à celle de l'anglais et non un service additionnel offert de temps à autre».
  • «Je trouve que le conseil municipal a fait beaucoup de progrès pour ce qui a trait au respect des droits des francophones et je veux continuer à améliorer les services en français offerts à la Ville d'Ottawa».
  • «Il est surprenant que la Ville d'Ottawa n'est pas déjà officiellement bilingue. Il s’agit de notre capital et elle devrait être chef de file en matière de bilinguisme».
  • «French is a primary community within Canada (…). The French language should always be part of the deliberations within any plans being debated by City Council».
  • «Given the complexity within today’s turbulent policy landscapes, citizens are increasingly feeling left out of important civic processes. Not only do all community members and stakeholders need direct access to the decision making process within government, they must be treated as equal partners in the delivery of policy, programs, and services. That includes the francophone community (…). If elected, I would work alongside stakeholders and residents to support the movement for an officially bilingual capital of Canada (…)».
  • «Some minutes of city meetings are taped in audio format. This is to save money, but there is no translation available to allow people who do not understand English to be able to use the minutes».
  • «It is a gift to speak another language and I have always been very proud that Canada is a bilingual French and English country. The only thing that bothers me is that in 2014 we are still having this conversation, it should be a natural thing by now».
  • «I firmly believe that city services need to be provided in a way that is accessible to all communities where there is a demand for those services. Barriers, including language barriers, to accessing city services are harmful to our communities and undermine the diversity that makes Ottawa such a great city to live, work, and raise a family».
  • «If I am elected I will take French language courses until I am proficient in the French language. I fully believe that equality of opportunity for both English and French residents is democratic and fair for all. I respect democratic principles and democracy should be based on language fairness in Canada. I will endeavor to actively support the need for bilingual services for both French speaking and English speaking residents».
  • «Le bilinguisme rend notre communauté plus forte (…)».

Communiqué de presse : Dévoilement des résultats du questionnaire envoyé aux candidat(e)s : 62% des répondant(e)s favorables au bilinguisme officiel

Paul Journaliste de Michel Rabagliati (Le Devoir).
Ottawa (Ontario), le 14 octobre 2014 – C’est avec grand plaisir que les membres du Comité sur la représentation issu des États généraux de la francophonie d’Ottawa dévoilent aujourd’hui les résultats du questionnaire qu’ils ont lancé le 31 juillet dernier. Le questionnaire était destiné exclusivement aux candidat(e)s qui brigueront un poste de conseillère/conseiller et de maire au sein du conseil municipal de la Ville d’Ottawa aux élections du 27 octobre prochain.

Plusieurs candidat(e)s anglophones et francophones des quatre coins de la ville ont répondu à l’appel. Sur 128 envois, 58 candidat(e)s ont pris le temps de répondre aux quelques de questions qui leur avaient été posées sur les divers enjeux chers à la communauté francophone d’Ottawa. «Le taux de participation est d'environ 47%» fait remarquer le Coordonnateur des États généraux de la francophonie d’Ottawa, Luc Léger. «Ce taux de participation combiné aux nombre de réponses par quartier nous donne une image assez représentative de la réalité sur le terrain».

Les résultats du questionnaire démontrent que la majorité de candidat(e)s ont à cœur des enjeux de la communauté francophone. Les répondant(e)s soulignent l’importance de la traduction simultanée, de l’offre active de services et de la publication de documentation officielle en français et en anglais. D’ailleurs, 62% des répondant(e)s sont favorables à l’officialisation du bilinguisme à la Ville d’Ottawa, tandis que 60% sont d’avis que la communauté francophone devrait occuper une plus grande place.

Il est possible de consulter l’ensemble des résultats du sondage ainsi que la méthodologie du sondage au www.jereveottawa.ca/questionnaire2014. Il est également possible de consulter le rapport final du Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa au www.jereveottawa.ca/rapport-sommet.

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Renseignements : 
Luc Léger
Coordonnateur (États généraux de la francophonie d'Ottawa)
Courriel : info@egeneraux.ca

10 octobre 2014

Lettre ouverte : Le bilinguisme, première priorité des États généraux de la francophonie d’Ottawa

En novembre 2012 avait lieu le Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa. Dans le cadre de cette activité, qui marquait la fin d’une série de consultations publiques tenue aux quatre coins de la ville, la communauté francophone avait été invitée à réfléchir sur sa réalité afin de mieux pouvoir se projeter dans l’avenir. Après deux journées d’ateliers et de délibérations, les participants en sont venus à fixer cinq priorités.

Sans grande surprise, le bilinguisme s’est trouvé en tête de liste. Contrairement à ce que l’on pourrait prétendre, cet enjeu possède plusieurs facettes. Les participants nous ont fait comprendre qu’il était primordial de faire d'Ottawa une ville officiellement bilingue. Ils ont également insisté pour dire que la Ville et la communauté devaient poser d’autres actions afin d’assurer un statut égal au français et à l’anglais au sein de la ville.

Ainsi, il a été question de faire de la Ville d'Ottawa un exemple à suivre en matière de bilinguisme (notamment par son offre de services, par la qualité de ses traductions, par sa politique d'affichage, par sa toponymie et par sa politique d'embauche), de reconnaître la valeur ajoutée que représente le bilinguisme pour la ville dans son exemple et de sensibiliser les commerces à la réalité francophone de la région et à la valeur ajoutée que représente le bilinguisme (au niveau de l’offre de service et de l’affichage) pour l’économie de la région.

Malgré cette revendication claire de la part de la communauté francophone et de nombreuses instances de la société civile francophone et francophile, l’officialisation du bilinguisme à la Ville d’Ottawa n’est pas garantie. Certains diront que la politique en place à la Ville d’Ottawa est suffisante. D’autres diront qu’il s’agit d’une revendication marginale. Ce qu’il faut saisir, cependant, c’est que s’il existe toujours un mouvement près de 15 ans après la fusion municipale qui a créé la Ville d’Ottawa que l’on connait aujourd’hui, c’est en grande partie parce que la ville manque trop souvent à ses responsabilités en matière de langues.

Le Comité sur le bilinguisme issu des États généraux de la francophonie d’Ottawa demande à la communauté francophone et à tous les francophiles favorables de faire du bilinguisme à la Ville d’Ottawa un enjeu réel dans le cadre de la campagne électorale qui a cours. Rappelons à nos candidats que nous tenons à ce projet qui se veut, d’abord et avant tout, rassembleur. Surtout, exprimons notre rêve sur la place publique! Dans une ville qui compte plus de 141 000 francophones et près de 325 000 personnes s’identifiant comme étant bilingues, la question du bilinguisme se doit d’être sérieusement discutée.

Luc Léger
Coordonnateur
États généraux de la francophonie d’Ottawa
Téléphone : 613-744-8982
Courriel : info@egeneraux.ca

26 septembre 2014

Lettre ouverte : Mobilisation autour de la question du bilinguisme à la Ville d'Ottawa

Madame, Monsieur,

Comme vous le savez sûrement, le Sommet des États généraux de la francophonie d’Ottawa a eu lieu en novembre 2012. Dans le cadre de cette activité, la communauté francophone avait été invitée à fixer ses priorités pour les prochaines années. Après deux journées d’ateliers et de délibérations, les participant(e)s ont désigné le bilinguisme comme étant la première de cinq priorités.

Le bilinguisme revendiqué au Sommet possède plusieurs facettes. Les participant(e)s ont indiqué que les actions suivantes étaient importantes :

  • faire d'Ottawa une ville officiellement bilingue,
  • faire de la ville d'Ottawa un exemple de bilinguisme (notamment par son offre de services, par la qualité de ses traductions, par sa politique d'affichage, par sa toponymie et par sa politique d'embauche),
  • reconnaître la valeur ajoutée que représente le bilinguisme pour la ville d'Ottawa, Capitale du Canada, pays officiellement bilingue, et,
  • sensibiliser les commerces de la ville d'Ottawa à l'importance du français dans la région et de la valeur ajoutée du français (notamment par l'offre active de services et par l'affichage).
En raison de l’importance qu’accorde la communauté francophone au bilinguisme, il est important de rappeler aux candidat(e)s aux élections municipales ainsi qu’à l’ensemble des résidents d’Ottawa qu’il s’agit d’un réel enjeu. D’ici les élections municipales (qui auront lieu le 27 octobre 2014), le Comité sur le bilinguisme vous invite donc à rédiger des lettres d’opinions favorables au bilinguisme et de les faire parvenir aux principaux journaux de la région (voir la liste des principaux journaux ci-dessous). Dans une ville qui compte plus de 141 000 francophones, soit près de 18% de la population, et qui compte 324 690 personnes s’identifiant comme étant bilingues, la question du bilinguisme mérite d’être un enjeu!

Le Comité sur le bilinguisme vous invite à consulter le rapport final des États généraux de la francophonie d’Ottawa (www.jereveottawa.ca/rapport-sommet) afin d’en apprendre davantage sur les cinq priorités qui ont été fixés dans le cadre du Sommet de novembre 2012.

En espérant que vous serez nombreux à envoyer des lettres aux journaux de la région, nous vous prions d’agréer nos salutations les plus distinguées.

Comité sur le bilinguisme
États généraux de la francophonie d’Ottawa
Téléphone : 613-744-8982
Courriel : info@egeneraux.ca