28 février 2012

Penser la ville : un retour sur le colloque

Colloque Penser la ville : Ottawa, lieu de vie français

Les 3 et 4 novembre 2011, l'Université d'Ottawa était l'hôte d'un colloque consacré à la francophonie de la ville d'Ottawa. Penser la ville : Ottawa, lieu de vie français, qui était organisé dans le cadre des États généraux de la francophonie, avait pour but de «connaître cette capitale de la vie française qu'est Ottawa : sa population, ses institutions, ses assises juridiques et politiques, sa culture» (p. 4). Au cours des deux journées du colloque, près de 115 personnes (autant de gens de la communauté que d'universitaires) se sont rassemblées le temps d'écouter des communications, de participer à des tables rondes et, d'abord et avant tout, de contribuer à la discussion sur la place qu'occupe et que devrait occuper le fait français dans la ville d'Ottawa.

Plusieurs questions ont été abordées dans les quinze communications qui ont été présentées, notamment la question des espaces et des lieux occupés par la communauté francophone, celle de la place occupée par les francophones dans la vie publique, celle des identités francophones qui se côtoient dans la ville et celle des représentations que possèdent les francophones à l'égard de la ville d'Ottawa. Les tables rondes, qui ont fait suite à cette série de communications, avaient pour but de poser des questions spécifiques aux participantes et aux participants. Quels rêves avez-vous pour la ville d'Ottawa? Quels moyens devons-nous privilégier pour mobiliser les francophones de la ville? Comment s'assurer que les francophones de la ville puissent non seulement parler d'une voix forte, mais aussi d'une voix unie? (p. 17).

À la fin du colloque, quatre enjeux principaux ont été identifiés par les participantes et les participants, soit :
  • «l'identification des francophones à des lieux historiques [ainsi que] leur attachement à des milieux de vie distincts»,
  • «le bilinguisme de la ville et les conditions de possibilité d'un rapport de force favorable à la communauté francophone»,
  • «l'aménagement des services en français pour prendre en compte la diversité des réalités et des besoins de la communauté francophone»,
  • «les rapports entre les francophones des deux rives de la rivière Outaouais» (p 4).
En plus d'avoir exploré ces quatre enjeux en profondeur, les participantes et les participants en sont venus, à la sortie des tables rondes, à proposer quelques pistes d'actions qui pourraient servir à améliorer le sort de la communauté francophone de la ville d'Ottawa. Tout d'abord, la francophonie d'Ottawa serait avantagée par la désignation (et de tous les changements que cela pourrait engendrer) de la ville d'Ottawa comme étant officiellement bilingue. La communauté francophone d'Ottawa profiterait également d'une plus grande présence de francophones au sein des instances de pouvoir et de décision de la ville. Finalement, il serait avantageux pour les francophones de créer non seulement un rapport de force favorable au fait français, mais également de ne pas avoir peur de prendre la parole afin de faire connaître leurs préoccupations et leurs désirs (p. 21).


Pour de plus amples renseignements, nous vous invitons à lire la synthèse du colloque Penser la ville : Ottawa, lieu de vie français. Nous vous invitons également à nous faire part de vos commentaires, soit en laissant un message sur notre blogue, soit en nous faisant parvenir un courriel au info@egeneraux.ca.

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